« Les bergers nous appelaient pour aller porter secours aux bêtes égarées ou en détresse. J’ai descendu en rappel, des brebis coincées » se souvient Christian Habas, agent du Parc national de 1970 à 2007 aujourd’hui à la retraite.
Et l’histoire se poursuit car aujourd’hui encore, les bêtes sont parfois un peu trop aventureuses en estives. Ainsi, à la fin de l’été, suite à une glissade sur des rhododendrons, Christophe andré et Jérôme Démoulin, gardes-moniteurs du Parc national, sont allés porter secours à une agnelle et un bélier coincées sur une plateforme entre deux falaises.
Encordés, les gardes-moniteurs du Parc national ont dû descendre pas moins de 25 mètres dans le secteur de Moundelhs au-dessus de Bious-Artigues, afin de les rejoindre.
Malgré le mécontentement flagrant du bélier, les deux animaux furent à leur tour encordés et remontés, à la plus grande satisfaction de leur propriétaire.
Le troupeau a aujourd’hui rejoint son étable.