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Umbilicaria (type ombiliqué)

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Umbilicaria torrefacta, doit son nom à sa couleur de café torréfié. Ses grands disques (apothécies) contiennent de nombreux spores. © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Umbilicaria crustulosa, les fines dents de l’isard ont laissé leur marque sur ce lichen appétissant. © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Jeune femelle isard consommant Umbilicaria à la mi-novembre © J.P. Crampe - Parc national des Pyrénées
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Umbilicaria pallens, lichen ombiliqué consommé surtout en hiver par les isards et les bouquetins.© E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Femelle bouquetin ibérique Siera (9 ans) consommant Umbilicaria en février. © E. Florence - Parc national des Pyrénées

Identification

Les Umbilicaria doivent leur nom au mot latin « umbilicus » désignant le nombril. Ils ont en effet pour caractéristique un point de fixation unique (crampon) au centre de la partie inférieure du lichen. Ils sont composés d’une ou plusieurs feuilles de 2 jusqu’à 25 cm de diamètre dont la partie périphérique est décollée du support. On peut observer sur leur partie supérieure des disques noirs (apothécies) lisses ou plissés contenant les spores.

Habitat

Ils se fixent pour la plupart uniquement sur les roches acides (granite, schiste, grès). Leur amplitude altitudinale est quant à elle maximale, depuis le bord de mer jusqu’aux plus hauts sommets.

Ils préfèrent les milieux secs et ensoleillés. 

Où les observer ?

Le milieu rocheux étant une composante essentielle du paysage du Parc national, vous n’aurez aucune difficulté à en trouver ! Citons tout de même l’étonnante Raillère de Pombie (vallée d’Ossau), d’origine volcanique, où ils abondent.

Utilisations

Connus au Canada sous le nom de « tripes de roche », ils sont encore consommés par les peuples du grand nord (Inuits), après cuisson pour les rendre digestes. Dans nos montagnes, c’est le genre de lichens préféré des isards et des bouquetins  qu’ils consomment surtout en hiver durant des heures. Ils contiennent en particulier des sucres complexes que seuls les ruminants peuvent digérer tels quels. Durant les rigueurs hivernales, ces lichens sont l’une des clés de leur survie en leur fournissant l’énergie nécessaire.